Histoire de la Révolution française, VIII.
Histoire de la Révolution française, VIII.
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apier-monnaie apportait le désordre dans les
transactions, et laissait le gouvernement sans ressources. La convention
n'ayant pas voulu céder les biens nationaux pour trois fois leur valeur
de 1790, en papier, les ventes avaient été suspendues; le papier, qui ne
pouvait rentrer que par les ventes, était resté en circulation, et sa
dépréciation avait fait d'effrayans progrès. Vainement avait-on imaginé
l'échelle de proportion pour diminuer la perte de ceux qui recevaient
les assignats: cette échelle ne les réduisait qu'au cinquième, tandis
qu'ils ne conservaient pas même le cent cinquantième de leur valeur
primitive. L'état, ne percevant que du papier par l'impôt, était ruiné
comme les particuliers. Il percevait, il est vrai, une moitié de la
contribution foncière en nature, ce qui lui procurait quelques denrées
pour nourrir les armées; mais souvent les moyens de transport lui
manquaient, et ces denrées pourrissaient dans les magasins. Pour
surcroît de dépenses, il était obligé, comme on sait, de nourrir Paris
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